DECICAL ACOUSTIQUE, 
étude acoustique industrielle

DECICAL ACOUSTIQUE, étude acoustique industrielle

Études et modélisations acoustiques  

Le bruit est une des principales sources de nuisances dans le milieu professionnel, notamment dans l’industrie. La propagation sonore peut avoir lieu par voie directe, mais aussi par réverbération sur les parois (murs, sol et plafond). La réglementation française impose à l’employeur de prévenir les risques d’exposition au bruit, notamment en améliorant l’acoustique du lieu de travail et en exposant au minimum ses employés à des sources sonores élevées.

DECICAL ACOUSTIQUE étudie toutes solutions suivant les contraintes et budget accordé au projet et vous propose différentes prestations afin d’obtenir un résultat au plus près de vos attentes. Dans le cadre d’une étude acoustique industrielle, DECICAL ACOUSTIQUE réalise des modélisations acoustiques permettant de simuler la propagation du bruit avec un ou plusieurs traitements acoustiques

Cette technologie permet de garantir au mieux les performances d’un traitement et de visualiser son influence dans un atelier ou un bâtiment industriel.

Nos modélisations sont réalisées à l’aide du logiciel de simulations AcouS PROPA, distribué par la société GAMBA. C’est un outil de calcul qui prend en compte les caractéristiques architecturales du site, avec insertion d’images pour faciliter la réalisation et le contrôle de la modélisation. Cela permet de prévoir les retombées sonores émises par un projet et ainsi d’évaluer l’impact potentiel en termes de bruit permettant la vérification du respect des normes en vigueur.

Cartographies sonores d’ateliers

Cartographies sonores d’ateliers

Afin d’évaluer l’ambiance sonore générale dans un atelier, DECICAL ACOUSTIQUE réalise des cartographies sonores dans le cadre d’études acoustiques industrielles. La technique de relevé du niveau sonore par pas, définis au préalable (tous les 5 m par exemple), permet d’obtenir un visuel du bruit émis par les différents équipements dans l’ensemble de l’espace, à un instant ’t’.

Ces cartes permettent d’effectuer un état des lieux de l’acoustique et de mettre en exergue les zones présentant un niveau sonore plus élevé, mais aussi de repérer les zones plus calmes. L’objectif est alors de visualiser l’impact du bruit en milieu industriel afin d’élaborer des solutions adaptées aux problématiques rencontrées.

 

Nuisances sonores en milieu industriel

Le bruit s’impose comme l’une des principales problématiques rencontrées par les travailleurs dans le secteur de l’industrie. D’après une enquête menée par la médecine du travail, plus de 27 % des salariés sont quotidiennement exposés à des bruits excessifs, c’est pourquoi les employeurs doivent mettre en place des mesures permettant de réduire les risques.

Il est important de respecter le seuil de fatigue auditive (dès 75dB) mais également celui de dangerosité pour l’oreille (85 dB) sans quoi cela peut entraîner un effet dévastateur concernant l’audition des salariés. La surdité est également la maladie professionnelle la plus onéreuse puisqu’elle représente actuellement près de 33 % des rentes versées par la Sécurité Sociale dans le cadre de la réparation de l’ensemble des maladies professionnelles.

Afin d’anticiper les problèmes liés à l’acoustique, nous utilisons une méthode de mesurage des niveaux sonores pour permettre de déterminer les actions possibles.

Nuisances sonores

Réglementation et seuils d’exposition professionnelle au bruit

Depuis 1963, le bruit est reconnu comme l’une des causes de maladies professionnelles. À ce titre, l’employeur est alors tenu de réduire les désagréments sonores à un niveau qui soit le plus bas possible. La directive européenne 2003/10/CE appuyée par le décret 2006-892 datant du 19 septembre 2006 et l’arrêté du 19 juillet 2006, fixe les seuils d’exposition au bruit selon ces critères :

  • 80 dB(A) et 135 dB(C) représentent la valeur d’exposition inférieure qui doit amener une action de prévention,
  • 85 dB(A) et 137 dB(C) correspondent à la valeur d’exposition supérieure qui doit déclencher des actions correctives,
  • 87 dB(A) et 140 dB(C) ramènent à la valeur limite d’exposition qui ne doit jamais être dépassée même en cas de port d’un protecteur individuel contre le bruit.

L’exposition moyenne qui se mesure en dB(A) correspond à 8 heures par jour et le niveau de décibels C représente la pression acoustique de crête : des bruits courts mais intenses. Les employeurs ont donc l’obligation d’agir au sein de leurs locaux en investissant dans des machines dont le bruit est moindre et en insonorisant les bâtiments afin de privilégier le confort acoustique tout en respectant les principes de prévention relatifs à la diminution du bruit.